the
TROUBLE
MAKERS
Le groupe punk sixties américain le plus frais depuis les Makers ! Un son sauvage, un vrai chanteur, et des talents de compositeurs qui imposent le respect.
   
         
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Leur second 45tours sur Larsen en est la preuve avec 4 compos enchaînées comme à la parade. Inutile de préciser qu'ils ne se prennent à aucun moment au sérieux, au vu de l'excellente pochette réalisée par Johnny Barlett, guitariste de Saturn V , Mummies et autres Phantom Surfers. Une fois encore Ritchie et Screaming Apple ont frappé très fort avec un premier album d'un groupe US (rappelez vous le Fortune & Maltese).    
         
  Les Trouble Makers marquent ce début 99 avec une grande claque dans la gueule à ceux qui s'ennuieraient dans leur garage, un album furieux, direct et rèche. Quand il y a de la fuzz, c'est pas pour rien et les interventions d'harmo frisent la perfection en la matière (Outsiders/Q65 touch). L'essentiel est là avec des chansons simples et mélodiques et un son terriblement live. Woggles, Fall Out, Makers se percutent , ils refont même avec classe et enthousiasme punky "Take a look at me" et "I'll come again" entre autres. Les compos comme "Please don't touch me there" (un monument de continental (?) RnB) ou "Sick & Tired" (inspiré pour la batterie de "Bewitched" des Squares, selon leurs propres dires) sont simplement parfaites. Bref ce Great Lost Album (pas perdu pour tout le monde heureusement) est une bombe garage punk comme il en tombe peu.    
         
Sacramento, Californie, Tim Foster, chant et Stan Tindall, basse, se rencontrent en 87, commencent à jouer ensemble dans les GO GO GOrillas (si un nom pareil n'annonce pas la couleur...). Mais ce n'est que quelques années plus tard, en 1991 que les Trouble Makers prennent vraîment vie avec l'arrivée de Rodney Cornelius à la guitare : un gars complètement scotché aux sixties (il y a joué dans plusieurs combos, un groupe surf du nom de Undercurrents, un autre the Shandells, non, pas celui de Gorilla, il a vu et adoré les Who, Yardbirds, Seeds, Dave Meyers & The Surftones...), prèt à remonter sur scène en costar et surtout sachant accorder les guitares. Puis quelques mois après, c'est l'arrivée de Brian Machado à la batterie, un grand fan de Keith Moon prèt à tout casser, qui remplace Dean Des E-Types, juste avant leur premier concert en mars 1993, avec les GRoovy Ghoulies et The Odd Numbers.
     
         
Les concerts, parlons-en un peu puisque c'est là que semble se révèler la folie dévastatrice du groupe : le peu d'articles retrouvés dans des zines US en font toujours cas et les décrivent comme des fous furieux, comme cette fois où le Press Club fut enfariné jusqu'à suffocation, ou cette autre fois, à un show TV où le groupe joua en direct, mais avec Brian à la batterie sur écran TV (il ne pouvait pas être présent ce jour là et fut donc filmé pour l'occasion quelques jours auparavant) dans un délire rythmique prévisible. Côté discographie, c'est maigre, avec un seul 45tours sorti en 95 sur Swingline, un 4 titres ave 1-2-5 qui démarre le EP, comme il démarre habituellement les concerts : à fond ! puis 3 compos qui les montrent déjà comme un groupe plus qu'accompli. Moins saignant que l'album, plus sixties aussi, il n'en est pas moins un excellent premier vinyl (on y trouve déjà une première version de "Get out off my head", moins headcoatienne que celle de l'album). Un deuxième 45t devait sortir avec une version de "Have love..." couplé avec "Bad Luck" une cover des Primates (un combo garage punk 80's de San Diego) mais le projet avorta. Coup de chance pour nous puisqu'ils nous offrent du coup cet inédit ! Et quel inédit !    
         
 

Et enfin, l'album : Ritchie avait craqué sur le EP et voulait sortir un single et après que Lutz, guitariste des Cheeks et grand ami de Ritchie les ait vus sur scène, cela suffit à convaincre Ritchie de leur proposer un LP et les américains retournèrent enfin en studio en juin 97. Depuis, le groupe est reparti un peu chacun de son côté, Brian avec les Decibels, Stan à Oakland a monté The Flakes avec Russel des Mummies et quelques Count Backwurds, Rod, lui, bosse dans un studio à Milwaukee. Mais ce break ne sera heureusement que provisoire puisqu'ils ont déjà plein de nouveaux titres à enregistrer et prévoient même de tourner, au Japon ou en Europe. De grâce, écrivez-leur nombreux pour qu'ils choisissent de jouer plutôt par ici !!!!

thee slushy ruin (in Larsen #15. 1999)