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DISCOGRAPHY
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INTERVIEW PARUE DANS LARSEN#13
C'est la claque de la rentrée ! Alopecia, le label de Sir Bald Diddley a frappé très très fort avec ce premier album des hollandais, the Waistcoats. Même impression incroyable qu'après le second LP de Doctor Explosion sur Dig il y a trois ans : un trio qui sait non seulement écrire des putains de chansons mélodiques, mais qui a un esprit vraiment sauvage et un son "vrai" ! C'est punk, enthousiaste avec une référence clamée haut et fort ; The KINKS ("Too kinky") Ca, c'est leur côté rhythm'n'punk, mais il y a aussi le versant surf, tout aussi décoiffant, avec une vision assez originale, et même si Link Wray et Dick Dale ne sont pas loin, le traitement qu'ils infligent aux instrumentaux les placent d'emblée au dessus de la meute des groupes surf actuels (leurs instrumentaux ne sont pas des exercices de style, mais de véritables chansons) 15 ans après les Milkshakes, ils vont vous redonner goût au trash rock'n'roll ! Laissons les raconter leur histoire :
Les Waistcoats ont démarré à la fin de l'année 1993, émergeant des ruines encore fumantes de leurs précédentes formations: The Inverted Mlinors (Jan Herman), LPG (Jack), The Five Fantastic Firebirds et Frea & The Daktaris (Harry). "Au début, on jouait surtout des chansons de groupes comme les Mighty Caesars, les Headcoats, les Monomen, les Daggermen, les Sorrows, Link Protrudi & the Jaymen. Juste pour le fun, parce qu'on aimait ça. Mais à notre grande surprise, toute la scène locale se mit bientot à nous dévisager avec dégoût, à nous balancer des trucs vraiment stupides, comme "ça vaut pas, de reprendre un groupe comme les Headcoats", ou «votre truc, ça nous branche pas du tout", ou "vous n'êtes pas dedans, les gars". En fait, ce que les gens n'acceptaient pas, c'est qu'on préfère jouer du rhythm'n'blues ou du punk rock anglais contemporain plutot que du garage punk sixties américain. Quoiqu'il en soit, nous n'avions aucune honte à faire ces reprises, puisqu'assez rapidement, nous avons réussi à insérer notre propres morceaux à ce répertoire. C'est Jan Herman qui a commencé à composer ses propres instrumentaux, et aussi quelques morceaux chantés. Ca perturbait beaucoup Jack et Harry, qui réalisaient tout d'un coup qu'ils jouaient un nouveau truc avant même d'avoir compris ce qui se passait. Jan Herman est vraiment un brave type, dommage qu'il ne soit jamais ivre. Le but de Jack et Harry, c'est d'attraper ces chansons, de les dépsychédéliser" pour les transformer en "Rave up", dommage qu'ils soient toujours ivres..."
En 1995, ils enregistrent pour la première fois, dans un vieux garage, "Jack's garage", et en partie dans la ferme des parents de leur producteur, avec comme au Toe Rag, du vieil équipement analogique.
"...Comme les deux labels du coin nous tournaient le dos sans que l'on sache bien pourquoi, nous nous sommes mis en quête d'autres opportunités. Sean Mason, de Vendetta, et Sir Bald Diddley nous ont immédiatement répondu, et avec enthousiasme. Sean Mason a fait figurer sur sa compilation Mighty Childish Ip une chanson de Billy CH. que nous jouions à nos débuts, et Sir Bald Diddley deux instrumentaux (Hangover et Mururoa ), sur sa compil' Locked in to Surf, aux cotés d'autres groupes jouant toute sorte d'instrumentaux extravagants. La collaboration avec Sir Bald et le label Alopecia Records se révéla fort fructueuse, puisque, non content de sortir un 45 T 4 titres et un Ip,il intégra notre version de Louie, Louie sur sa compil lp (et cd) Let it all hang out. Sir Bald voudrait aussi sortir le lp en cd, et inclure un nouvel instru, Lifeguard, follow that board, sur un autre volume de la série Locked in to Surf. Quelque temps après, nous avons aussi contacté Dan Schneider de Knobbler Records à San Francisco. Il voulait sortir un split 45 T des Headcoats et des Waistcoasts. Nous étions d'accord. A ce jour, Dan a déjà sorti 4 splits, qui constitueront vraisemblablement la bande originale de son prochain film: Trail Nuts. Il a aussi le projet de sortir un lp de cette bande..." La connexion avec Childish se fait enfin en octobre 97 en Hollande lors d'un concert tribute au génie du Medway, avec bien sûr les Headcoats/tees, mais aussi les Perverts, les Firebirds et Beyond Lickin' Mais avant ça, en décembre 1996, les Waistcoasts ont enregistré pendant 3 jours au Toe Rag de Londres 22 chansons, avec Liam Watson et aussi Sir Bald à la guitare et au chant pour deux chansons (c'est supposé s'appeler "Monkey's Asshole" )...Pendant que nous étions à Londres, Sir Bald a réussi à nous trouver une place au sommet de l'affiche du célèbre Frat Shack», une super party" avec beaucoup de GoGo" musique et un gros paquet de gens très bien fringués. Là, nous avons rencontré Slim Chance, celui qui s'occupait du St John's Tavern, à Londres, rebaptisée aujourd'hui The Boston Arms / The Dome. Slim nous a promis qu'il nous ferait jouer davantage, à notre prochain retour en Angleterre. Et nous y retournerons !..."
lls nous promettent aussi de venir visiter la France sous peu. Soyez vigilants, ne ratez pas cette occasion de découvrir le renouveau du garage hollandais ! (thee slushy ruin - traduction demothra - nov 97 - paru dans larsen#13)
PS (août 99) : Depuis, deux EP et un 10" (10 titres) sont parus sur Larsen. Harry a quitté le groupe, remplacé par Evert Jan (BeatKings). |
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